Le gouvernement de la transition au Burkina Faso se montre clément envers plusieurs détenus. Lors du premier Conseil des ministres de l’année 2024, tenu vendredi sous l’égide du président Ibrahim Traoré, le ministère de la Justice et des Droits humains chargée des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a adopté un décret portant remise de peines à l’occasion du 1er janvier 2024.
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Selon le ministre Burkinabé de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, cette remise de peines relève des prérogatives du Chef de l’Etat et « concerne 968 détenus condamnés définitivement dont 335 bénéficient d’une remise totale de peines, 626 d’une remise partielle, et 7 condamnés à vie qui bénéficient d’une commutation de peines ». L’autorité ministérielle souligne que le choix des détenus à gracier par le chef de l’Etat est fait sur la base de critères qui prennent en compte l’âge, l’état de santé du détenu et le comportement exemplaire de celui-ci.
Une précision par ailleurs apporté par un communiqué de la présidence du Burkina Faso qui informe des 968 détenus condamnés concernés par la présente remise de peines.