Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré, à travers les parlementaires de l’Assemblée législative de transition, a adopté mardi 29 octobre 2024, « la Patrie ou la mort, nous vaincrons », comme nouvelle devise du pays. Ceci, en remplacement de l’ancienne conception « Unité – Progrès – Justice ».
Le capitaine Ibrahim Traoré a franchi une nouvelle étape de sa gouvernance. « Unité – Progrès – Justice », n’est plus la devise du Burkina Faso. Ce mardi 29 octobre, les députés de l’Assemblée législative de transition ont approuvé à l’unanimité une nouvelle devise à la tête du pays. Désormais, l’écolier burkinabè dira « la Patrie ou la mort, nous vaincrons ». C’est la nouvelle conception adoptée par les nouvelles autorités de l’ère Ibrahim Traoré.
D’abord, en Conseil des ministres du mercredi 2 octobre 2024, le gouvernement burkinabé avait transmis au Parlement législatif de transition pour examen et approbation, un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution. Ce projet de loi abordait la modification de trois (03) articles, dont le changement de la devise du pays qui sera désormais, « la Patrie ou la mort, nous vaincrons » au lieu de « Unité-Progrès-Justice ».
« La Patrie ou la mort, nous vaincrons », un slogan de l’ère Thomas Sankara
En effet, cette mesure de changement de la devise est intervenue suite au constat des autorités Burkinabè qui soutiennent que « malgré le changement de devise intervenu en 1997 (…) « La Patrie ou la mort, nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer son sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation ». Il faut aussi dire que ce concept populaire depuis l’ère de l’ancien Président panafricain, Thomas Sankara, ne s’est plus éteint dans le langage du peuple burkinabè. Car, son usage quotidien, tant dans les discours officiels que dans la vie de tous les jours, est largement répandu.
Par ailleurs, cette nouvelle mesure du Président Ibrahim Traoré permettra entre autres, de conformer les dispositions de la Constitution du pays à l’usage et à la volonté populaire et d’harmoniser la devise avec l’hymne national le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire. C’est une dynamique qu’imprime le Président burkinabè depuis sa prise de pouvoir.
Hummm! L’après-Conférence de Bandoeng!
Est-ce que ce RETOUR au SLOGANISME PRIMAIRE d’il y a plusieurs décennies, permettra désormais au Burkinabè moyen de satisfaire convenablement ses besoins basiques (se nourrir, se soigner, s’éduquer,.?
Avec tous ses propres problèmes (intérieurs comme extérieurs), la RUSSIE pourra-t-elle supporter un nouveau fardeau (BurkinaFaso) dans le Monde Multipolaire naissant? J’en DOUTE fort ! Sachons raison gardée !
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