Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition politique au Burkina Faso, a annoncé la création de trois nouveaux bataillons d’intervention rapide. Stationnés à Ougarou, Diapaga et Arbinda, ces unités viennent renforcer les efforts de reconquête territoriale et de lutte contre les groupes armés terroristes.
Le capitaine Ibrahim Traoré poursuit ses initiatives pour la réorganisation des forces armées burkinabè. Le vendredi 3 janvier 2025, il a annoncé la mise en place de trois bataillons d’intervention rapide supplémentaires. Ces nouvelles unités, les 26e, 27e et 28e bataillons, seront respectivement déployées à Ougarou, Diapaga (région de l’Est) et Arbinda (région du Sahel).
Ces localités, particulièrement éprouvées par l’insécurité et les exactions des groupes terroristes armés, devraient bénéficier de cette présence militaire renforcée. À Ougarou et Diapaga, les populations, souvent contraintes de payer des taxes exorbitantes imposées par les terroristes, espèrent que l’arrivée des forces armées mettra un terme à ces pratiques. Arbinda, de son côté, reste marqué par une crise humanitaire aiguë.
Les missions des nouveaux bataillons
Les missions des nouveaux bataillons incluront la lutte contre les menaces pesant sur l’intégrité du territoire, la sécurisation des convois logistiques, ainsi que des actions coordonnées avec les forces de sécurité intérieure pour contrer le grand banditisme.
Dans son message à la Nation du Nouvel An, le capitaine Traoré avait promis d’intensifier la guerre contre les groupes armés terroristes et d’accélérer la reconquête totale du territoire burkinabè. Il avait également annoncé la création d’au moins cinq bataillons supplémentaires d’ici 2025.
Avec 28 bataillons d’intervention rapide opérationnels, les forces armées burkinabè se mobilisent pour inverser la tendance sur les fronts Est et Sahel. Les populations locales, en attente d’une amélioration tangible de leur sécurité, gardent espoir que cette stratégie audacieuse portera ses fruits face à des adversaires déterminés.