La société civile fait des exigences au gouvernement burkinabè de transition sur le respect des dispositions de la constitution. C’est en effet, à la faveur de onze organisations parmi lesquelles, on retrouve des organisations renommées telles que le Balai citoyen, le Centre national de presse Norbert-Zongo, la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, ainsi que l’association Kebayina des femmes du Burkina Faso. Leur engagement pour la défense des valeurs démocratiques et des droits fondamentaux est indéniable.
Dans cette déclaration, qui s’étend sur quatre pages et aborde la “situation nationale au Faso”, les signataires expriment leur solidarité envers ceux qui luttent contre le terrorisme tout en exprimant leurs préoccupations concernant les menaces pesant sur la cohésion nationale. Ils dénoncent notamment les enlèvements de citoyens, qui sont perçus comme des actes ouvrant la voie à des abus potentiels et à des dérives graves.
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Ces organisations de la société civile mettent également en lumière les préoccupations exprimées par le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, Volker Türk, lors d’une rencontre officielle avec le président de transition Ibrahim Traoré le 21 mars 2024. Les discussions ont certainement porté sur les violations des droits de l’homme et les enjeux relatifs à la situation sécuritaire au Burkina Faso.
En résumé, cette déclaration de la société civile burkinabè met en évidence les défis auxquels le pays est confronté en matière de respect des droits humains et de préservation de la cohésion sociale, et elle appelle le gouvernement de transition à prendre des mesures appropriées pour y faire face.