Burkina Faso : l’armée fait le bilan d’un nombre de terroristes neutralisés

Mohamed Fousso
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A group of soldiers of the Burkina Faso Army patrols a rural area during a joint operation with the French Army in the Soum region in northern Burkina Faso on November 10, 2019. (Photo by MICHELE CATTANI / AFP)

Le gouvernement de la transition burkinabè s’investit davantage depuis peu dans la lutte contre la poussé terroriste dans le pays. Selon un bilan présenté par le ministère de la défense sur les chiffres significatifs enregistrés sur les opérations réussies par les Forces combattantes entre le 23 décembre 2023 et le 2 janvier 2024, principalement dans les régions de l’Est et du Centre-est, les opérations menées par les FDS ont abouti à la neutralisation d’environ 360 terroristes.

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Les autorités de défense décrit le bilan des opérations comme très satisfaisant, surtout avec la destruction de bases terroristes, la neutralisation de chefs importants, et des pertes significatives du côté des assaillants. À titre illustratif, le 23 décembre 2023 au Burkina faso, 83 terroristes ont été tués lors de la destruction de six bases dans la forêt de Nouhao, et le 24 décembre 2023, précise le bilan présenté.


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Parmi les assaillants abattus, figurent les chefs terroristes Salamana, Abou Hassane et Abou Zahri, chacun ayant des responsabilités au sein de différentes factions terroristes. Ces chiffres présentés sur la période allant du 23 décembre 2023 au 2 janvier 2024 renseignent à suffisance sur l’efficacité de la stratégie du régime militaire au pouvoir au Burkina Faso. Les opérations indiquent d’ailleurs une réponse robuste des autorités burkinabè contre les groupes terroristes opérant dans ces régions, avec des résultats significatifs en termes de neutralisation de combattants et de chefs importants.

À sa prise de pouvoir le 21 octobre 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré avait appelé les burkinabè à unir leurs forces. « J’appelle tous les combattants du Burkina Faso (jeunes, hommes, femmes), tous les notables coutumiers, religieux, tous les Burkinabè de la diaspora dans leur diversité à s’unir, à se lever et à s’engager pour une lutte, une lutte contre cette hydre terroriste qui depuis quelques années ne fait que déchirer le tissu social du Burkina Faso et nous empêche de vivre », avait-il dit déclaré devant le Conseil constitutionnel.

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