Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) a augmenté au Burkina Faso. Selon un décret signé par le président de la transition, le SIMG est passé à 45 000 FCFA, soit une augmentation de 46,65 % par rapport au précédent montant de 30 684 FCFA.
En rehaussant le SMIG, Ibrahim Traoré s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement de transition de relever le niveau de vie des travailleurs et de lutter contre la pauvreté. Le Burkina Faso fait désormais partie des pays proposant de meilleures rémunérations de base dans la sous-région ouest-africaine. Cette décision intervient dans un contexte où le pays cherche à stabiliser son économie tout en répondant aux préoccupations légitimes des travailleurs face à la hausse du coût de la vie.
Le nouveau SMIG qui entre ainsi en vigueur marque une augmentation significative par rapport aux niveaux précédents. Le gouvernement militaire a souligné que cette mesure vise à améliorer les conditions de vie des travailleurs les plus vulnérables, tout en stimulant la croissance économique du pays. Les réactions initiales de la population à cette annonce semblent positives, avec de nombreux travailleurs exprimant leur gratitude envers le gouvernement pour son écoute et sa réactivité face à leurs préoccupations. Cependant, il reste à voir comment cette décision affectera l’économie burkinabè à moyen et long terme.
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