Burkina Faso, Mali et Niger : leur retrait de la CEDEAO officiellement acté

Casimir Vodjo
Lecture : 2 min
Bola Tinubu, Président en exercice de la CEDEAO.

Annoncé il y a plusieurs mois, le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prend effet ce 29 janvier 2025. Toutefois, des mesures transitoires sont mises en place pour atténuer l’impact de cette rupture sur les populations et les échanges économiques.

Ad imageAd image

La CEDEAO a confirmé ce 29 janvier 2025 l’effectivité du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’organisation régionale. Cette décision a été prise par les trois pays en janvier 2024. Toutefois, afin d’assurer une transition en douceur et de préserver la coopération régionale, la CEDEAO a annoncé plusieurs mesures temporaires.

Parmi ces dispositions, la reconnaissance des passeports et cartes d’identité nationaux portant le logo de la CEDEAO reste maintenue « jusqu’à nouvel ordre » pour les citoyens du Burkina Faso, du Mali et du Niger. De plus, les biens et services en provenance de ces pays continueront de bénéficier du Schéma de libéralisation des échanges (SLEC) et de la politique d’investissement de la CEDEAO.

Lire aussi :  Goma sous les tirs : reprise des affrontements entre le M23 et l’armée congolaise

Par ailleurs, la liberté de circulation, de résidence et d’établissement des citoyens de ces trois pays est maintenue, et les fonctionnaires de la CEDEAO originaires de ces nations recevront un soutien dans l’exercice de leurs missions au sein de la Communauté.

Afin d’anticiper les prochaines étapes de cette rupture, la CEDEAO a mis en place une structure chargée de mener des discussions avec les autorités de chaque pays concerné, en vue d’établir un cadre clair pour les relations futures.

Si la séparation entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger et la CEDEAO est actée, la porte du dialogue reste ouverte. La transition mise en place préfigure de futures négociations qui détermineront la nature des relations entre ces trois États et l’organisation ouest-africaine. En attendant, les populations et les opérateurs économiques espèrent que cette transition se fera sans perturbations majeures.

Tags :
Partager cet article
Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *