Au moins 70 civils, majoritairement des enfants et des personnes âgées, dans le village de Zaongo, région du Centre-Nord, ont été massacrés au Burkina Faso. Les circonstances de cette atrocité restent floues, suscitant l’indignation nationale et internationale.
Le 5 novembre dernier, des inconnus ont semé la terreur à Zaongo, commune de Boala, tuant au moins 70 personnes, principalement des enfants et des personnes âgées, selon le procureur de la région du Centre-Nord, Simon B. Gnanou. Les premières constatations indiquent également des concessions incendiées ou partiellement détruites, ajoutant une dimension dévastatrice à cet acte barbare.
À ce stade, les auteurs de cette tragédie demeurent inconnus, et les enquêtes se poursuivent pour les identifier. Les témoignages recueillis auprès des parents des victimes et des blessés seront cruciaux pour déterminer le nombre exact de morts, de blessés et éventuellement de personnes disparues.
L’Union Européenne et Washington lancent un appel
L’Union européenne a appelé les autorités de transition du Burkina Faso à faire toute la lumière sur ces événements tragiques. Dans une déclaration, elle a évoqué un bilan de “près d’une centaine de civils, dont des femmes et des enfants”, soulignant la nécessité de déterminer les responsabilités. Les États-Unis ont également condamné fermement l’attaque, exprimant leur soutien au peuple burkinabè et exhortant les autorités à élucider les circonstances de ce massacre.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que le Burkina Faso est confronté à une telle horreur. En avril dernier, le village de Karma avait été le théâtre d’une attaque similaire, laissant plus d’une centaine de civils morts. Les autorités avaient ouvert une enquête, soulignant la récurrence de la menace terroriste qui pèse sur le pays depuis 2015.