CEDEAO: le Bénin, le Togo et la Sierra-Leone désignés comme médiateurs pour le Niger

Paul Danongbe
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Le sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a pris fin ce dimanche à Abuja. A l’ouverture de l’évènement, Bola Tinubu, président de la République Fédérale du Nigéria et président en exercice de l’institution a dévoilé dans son discours, les motifs qui fondent la tenue du présent sommet. “…Nous sommes confrontés au défi de la consolidation démocratique, aux difficultés économiques, à la crise du changement climatique et à l’insécurité alimentaire. Notre rassemblement d’aujourd’hui est donc une démonstration claire d’un engagement résolu en faveur du développement et de l’intégration effective de notre sous-région”, a-t-il fait savoir.

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Pendant plusieurs heures, les Chefs d’Etat présents au sommet ainsi que les représentants de leurs homologues absents, ont abordé des sujets d’importance capitale pour plusieurs pays notamment le Sahel. En effet, sur la situation qui prévaut au Niger depuis le coup d’Etat du 26 juillet qui a renversé le président Mohamed Bazoum, l’organisation sous-régionale, une fois encore, s’est montrée ferme: elle maintient ses sanctions contre le pays désormais dirigé par un régime militaire avec à sa tête, le général Abdourahamane Tiani.

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Au titre des résolutions prises à l’issue des assises, il en ressort que la Cédéao réitère également son exigence sur la libération du président nigérien déchu. L’organisation, à l’issue du sommet a pris par ailleurs, une autre décision qui s’inscrit dans « l’impératif de réengager le dialogue avec les pays sous régime militaire ». A cet effet, les chefs d’état du Bénin, du Togo et de la Sierra Leone ont été désignés pour poursuivre la médiation avec le régime militaire au pouvoir au Niger.

Ainsi donc, Patrice Talon, Faure Gnassingbé et Julius Maada Bio ont été missionnés de la lourde responsabilité de restaurer le dialogue entre la Cédéao et les autorités de ce pays du Sahel qui de son côté, a déjà acté avec le Burkina et le Mali, la naissance de l’Alliance des Etats du Sahel. Une organisation que Bola Tinubu, président en exercice de l’institution a par ailleurs jugée “fantôme” dans son discours d’ouverture au 64ème sommet de la Cédéao.

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