En Centrafrique, le Président Faustin-Archange Touadéra a annoncé la convocation d’un référendum constitutionnel. Lequel permettra de faire une réforme profonde de l’État.
Le Président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a annoncé un référendum constitutionnel. Un référendum qui sera un test décisif pour l’avenir politique du pays.
À l’en croire, cette réforme permettra une amélioration du fonctionnement des institutions en misant sur la transparence et la redevabilité. Cette décision a été prise après avoir consulté le président de l’Assemblée nationale et celui de la Cour constitutionnelle.
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Une constitution insuffisante
Après deux mandats à la tête du pouvoir, le Président Touadéra pense que la Constitution actuelle comporte des dispositions qui pourraient entraver le développement du pays. Cette opinion est, selon lui partagée par la majorité de la population qui trouve la Constitution insuffisante. Elle pense que la Constitution ne donne pas une garantie claire de la souveraineté de l’État et de l’indépendance nationale.
Des mobilisations ont été organisées ces derniers mois par des proches du pouvoir en faveur d’un référendum. Une nouvelle manifestation est annoncée pour ce mercredi 31 mai 2023.
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Soutenant que ce référendum s’inscrit dans le cadre d’une réforme profonde de l’État, Touadéra soutient qu’elle permettra d’améliorer le fonctionnement régulier des institutions en mettant l’accent sur la transparence et la redevabilité.
Cependant, des critiques insinuent que ce désire d’un référendum constitutionnel est une volonté de contourner la limitation des mandats présidentiels. Des allégations que le président Touadéra réfute, en affirmant qu’il ne s’agit pas de faire entrave à l’alternance politique.