A Cotonou, le Centre des Impôts des Moyennes Entreprises du Littoral (CIME 1) est paralysé par un défaut de connexion qui empêche les entreprises de se faire délivrer des documents essentiels comme les attestations fiscales, l’enregistrement de contrats, etc. Cette situation impacte négativement les activités économiques et provoque des mécontentements dans le rang des responsables de ses entreprises.
Le Centre des Impôts des Moyennes Entreprises du Littoral 1, structure clé pour les entreprises opérant dans cette zone stratégique, est confronté à une panne prolongée de connexion. Depuis des semaines, les entreprises ne parviennent plus à obtenir les documents fiscaux indispensables à leurs opérations courantes.
Plusieurs responsables ‘entreprises approchés par Africaho expriment leur mécontentement : « Nous avons besoin de notre attestation fiscale pour soumissionner à un appel d’offres, mais impossible de l’obtenir à cause de cette panne », déplore le responsable d’une PME locale qui a préféré garder l’anonymat. Cette situation concerne également l’enregistrement de contrats, les déclarations fiscales et d’autres formalités administratives importantes pour le fonctionnement des entreprises.
Un silence des autorités qui exaspère
Approchés par des usagers exaspérés, les cadres de l’administration évoquent un « défaut de connexion », sans pour autant proposer de solutions ou montrer une quelconque ouverture au dialogue. Ce manque de communication et d’initiatives de la part des responsables locaux amplifie la frustration des contribuables et alimente un sentiment d’abandon face à un « service public inefficace ».
Pourtant, l’administration fiscale joue un rôle central dans l’économie béninoise. Outre l’agriculture, les recettes fiscales constituent l’une des principales sources de revenus pour l’État. Toute interruption prolongée des services fiscaux affecte directement la fluidité des transactions économiques et fragilise les entreprises, déjà confrontées à un environnement économique souvent contraignant.
L’incapacité du centre à fournir ses services a des conséquences lourdes. Certaines entreprises risquent des pénalités pour non-conformité administrative, tandis que d’autres se retrouvent exclues d’opportunités commerciales faute de documents requis à temps.
Cette situation met également en lumière la dépendance excessive des services publics aux infrastructures numériques, sans qu’un système de secours ou une alternative manuelle ne soit prévu en cas de défaillance. « Il est inconcevable qu’une panne de connexion bloque toute une administration pendant des semaines. Où est le plan B ? » s’interroge un autre responsable d’entreprise.
Les responsables du centre invités à corriger le problème
Face à cette crise, il est urgent que les autorités compétentes interviennent pour rétablir le fonctionnement du Centre des Impôts du Littoral 1. La reprise rapide des services passe par une résolution technique du problème de connexion, mais aussi par une meilleure gestion des ressources humaines pour assurer la continuité du service public.
En attendant, les entreprises, déjà éprouvées par les défis quotidiens, doivent continuer à composer avec cette nouvelle épreuve, dans l’espoir que leurs voix soient enfin entendues. « J’espère que ce problème sera résolu dans les prochaines heures, parce que moi, je n’en peux plus », espère un chef d’entreprise de la place.