En marge des Assemblées de printemps de la Banque mondiale et du FMI à Washington, le Bénin et plusieurs partenaires internationaux ont signé mercredi 23 avril 2025, un Mémorandum-Cadre historique. Ceci, pour mobiliser un financement climatique à grande échelle et soutenir des réformes durables.
Le gouvernement béninois a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie climatique. Lors de l’assemblée de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiennent actuellement à Washington, DC, aux Etats-Unis, le Bénin a signé mercredi 23 avril, un Mémorandum-Cadre avec ses partenaires.
En effet, « ce Mémorandum-Cadre marque une étape majeure dans notre cheminement vers un Bénin beaucoup plus résilient face au climat », a déclaré Romuald Wadagni, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances. L’accord réunit des institutions majeures telles que la Banque mondiale, la BAD, l’AIIB, l’IFC et le Fonds OPEC autour d’un agenda commun.
Ce cadre coordonné constitue une première pour ces partenaires, qui s’engagent à « soutenir la mise en œuvre de politiques et projets transformateurs favorisant la résilience climatique, les infrastructures durables et la protection de l’environnement ». Il s’appuie sur les réformes du programme de Résilience et de Durabilité signé avec le FMI en décembre 2023.
Parmi les premiers engagements, le Fonds OPEC injectera 30 millions d’euros, tandis que l’Union européenne prévoit 28 millions en 2025. « Un mécanisme de monétisation du carbone, des instruments de crédit renforcés et des financements innovants sont également en cours de mise en œuvre », selon le communiqué.
« L’engagement du Bénin en faveur de la réforme a soutenu une croissance durable », a souligné la Banque mondiale. Cette initiative ouvre la voie à une mobilisation renforcée des capitaux publics et privés pour un développement vert, inclusif et résilient.