Coexistence pacifique entre communautés : le maire de Bassila évoque les mécanismes mis en place

Touré Soulémane
3 min
Zakari Tassou, maire de la commune de Bassila

Le maire de Bassila, Zakari Tassou, a exprimé sa volonté de poursuivre son action à la tête de la commune. Dans un entretien accordé à Africaho le 12 septembre 2025, il est revenu sur ses ambitions politiques et les mécanismes mis en place pour favoriser la coexistence pacifique entre les différentes communautés.

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Bénin : Zakari Tassou évoque ses ambitions politiques et ses armes pour la coexistence pacifique à Bassila

Zakari Tassou n’écarte pas une nouvelle candidature pour la gestion de la commune de Bassila. “Comme tout politique, j’ai des ambitions. Mais mes ambitions doivent rester mesurées, dans la discipline de mon groupe politique et en accord avec les engagements que nous avons pris”, a-t-il affirmé lors d’un entretien accordé à Africaho. Le cadre du Bloc Républicain précise toutefois que la première ambition, c’est de continuer à gouverner une commune qui est en train de prospérer.

Sur le terrain de la cohésion sociale, l’autorité communale met en avant une approche fondée sur l’histoire locale et le dialogue communautaire. “Depuis les premières installations, des accords ont toujours permis de réguler la cohabitation”, explique-t-il. Le maire cite notamment l’exemple des Lokpa installés dans un environnement Nagots. Il y a eu des accords à leur arrivée. Ces accords règlent les conflits liés à l’usage des terres, indique -t-il.

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Les relations entre éleveurs peulhs et agriculteurs locaux suivent la même logique. “Lorsqu’il y a des difficultés, nous cherchons d’abord à comprendre quel type d’accord existe entre les communautés concernées, puis nous entamons des négociations sur cette base”.

Qu’en est-il de la diversité culturelle ?

La commune de Bassila accueille aujourd’hui une diversité ethnique importante, notamment des Anis, des Nagots, des peulhs des Cabiais (du Togo), des Otamaris ou encore des Lokpa. Pour renforcer la cohésion, la municipalité travaille sur la culture et la sensibilisation. En fin d’année, les activités culturelles rassemblent toutes les communautés. C’est un moment de brassage intense, souligne l’autorité communale.

En parallèle, des séances d’échange et de renforcement de capacités sont organisées. “Ces moments de sensibilisation, notamment entre éleveurs et agriculteurs, permettent de réduire les tensions”, conclut-il.

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Soulémane Touré, journaliste béninois, diplômé des Sciences de l’Information et de la Communication (Option radio). En poste à Africaho, je dispose d'une solide expérience dans la presse en ligne. Contact whatsapp : 01 56121216 E-mail : sulassanabambitoure@gmail.com
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