Une vingtaine de partis politiques comoriens se sont unis ce mardi pour coordonner une réponse collective à la gestion du président Azali Assoumani, dont l’absence prolongée suscite des inquiétudes.
L’opposition comorienne se mobilise contre Azali Assoumani. Ce mardi, une vingtaine de partis politiques des Comores se sont réunis pour renforcer leur opposition face au président comorien, toujours silencieux sur son état de santé depuis son attaque au couteau en septembre. Cette rencontre vise à organiser une riposte commune et à mutualiser les forces en vue de surmonter les crises socio-économiques qui secouent le pays.
Daoudou Abdallah Mohamed, leader du parti Orange, a critiqué l’absence du chef de l’État lors de l’Assemblée générale des Nations unies et du sommet de la francophonie. Il a souligné que cette réunion avait pour but d’instaurer une transition inclusive, face à ce qu’il qualifie d’« empêchement qui ne dit pas son nom ».
Un collectif et des objectifs clairs
Pour Mohamed Jaffar Abbas, coordinateur du Collectif des candidats à la présidentielle, cette réunion démontre une unité sans précédent au sein de l’opposition. Il a annoncé qu’une assemblée générale prévue jeudi entérinera les décisions prises et mettra en place une commission pour structurer cette coalition de partis.
Bien que des élections législatives et communales soient à l’horizon, ce collectif de l’opposition semble se concentrer davantage sur la réconciliation nationale que sur ces échéances imminentes.
Cette mobilisation de l’opposition pourrait marquer un tournant dans la dynamique politique des Comores, alors que le pays fait face à des défis majeurs en matière de gouvernance et de stabilité.