Comores : la Cour confirme la réélection d’Azali Assoumani pour un second mandat

Mohamed Fousso
Lecture : 2 min
Azali Assoumani, Président des Comores.

Azali Assoumani obtient son quitus pour un second mandat à la tête des Comores. La part des suffrages en faveur du président sortant est passée de près de 63% à 57,2%, reflétant une perte de voix entre les résultats provisoires et définitifs. Malgré cela, Azali Assoumani maintient sa position au pouvoir depuis 2016, avec un mandat confirmé jusqu’en 2029. Le taux de participation a également enregistré une hausse significative, passant de 16,3%, annoncé par la Céni, à 56,44%, selon la déclaration de la Cour suprême.

Ad imageAd image

Le principal candidat de l’opposition, Salim Issa Abdillah du parti Juwa, n’a obtenu que 11,7% des suffrages exprimés, ne dépassant pas le double des résultats provisoires attribués par la Céni huit jours auparavant. Les autres candidats de l’opposition ont recueilli entre 1,6 et 10,6% des voix. Malgré les recours déposés par plusieurs candidats contestant des fraudes et demandant l’annulation du scrutin, la Cour suprême les a jugés « irrecevables ».


LIRE AUSSI : Liberia: Joseph Boakaï investi président, une cérémonie marquée par un incident particulier

Lire aussi :  Référendum au Gabon : le « oui » à la nouvelle Constitution approuvé par 91,80 % des voix

« Le combat contre cette mascarade électorale n’est pas terminé »

Les cinq candidats de l’opposition ont unanimement rejeté les résultats, dénonçant la prétendue « dérive dictatoriale » du pouvoir et accusant la Cour suprême d’ignorer des preuves de fraude. Ils considèrent cette situation comme une « forfaiture » et une violation de la souveraineté du peuple. Les opposants prévoient de poursuivre leur combat, appelant les électeurs à se mobiliser.

Dans le camp du président réélu, on appelle à la fin des accusations de l’opposition et à l’ouverture d’un dialogue. Houmed Msaidié, ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, affirme que les Comoriens ont confiance dans les perspectives d’avenir d’Azali Assoumani pour les Comores d’ici 2030. Malgré les tensions persistantes et les inquiétudes concernant des arrestations récentes, le gouvernement appelle à la réconciliation et au dialogue pour l’avenir du pays.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *