Un supposé facilitateur a comparu mardi 6 mai 2025, au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Il aurait perçu un million FCFA en promettant de « faciliter » l’admission d’un candidat au concours de recrutement de Police. Une fois à l’audience, l’accusé reconnaît les faits.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a auditionné mardi 6 mai 2025 un présumé facilitateur pour des faits d’escroquerie liés au concours de recrutement à la police républicaine. En effet, selon 24 Heures au Bénin, l’homme aurait, perçu un million FCFA auprès d’une mère de famille, avec la promesse d’user de ses « contacts » pour garantir l’admission de son fils.
D’abord, les faits remontent à plusieurs semaines. Sollicité, par la mère d’un enfant qu’il encadrait, le prévenu lui aurait assuré pouvoir « faciliter l’entrée de son fils dans la police », à condition de lui verser deux millions de francs CFA. Ensuite, malgré les réticences de l’enfant, jugé inéligible en raison de l’âge, la mère s’est endettée pour réunir une partie de la somme. Un million de francs CFA lui est finalement remis, grâce au soutien de sa sœur aînée.
Quand l’affaire éclate…
L’arnaque éclate lorsque le prétendu candidat, se présentant aux épreuves sportives, ne retrouve pas son nom sur les listes officielles. Dès lors, le supposé facilitateur coupe tout contact avec la famille. Une plainte est déposée, et l’accusé, employé dans une institution de microfinance, est interpellé. Il reconnaît les faits à l’audience, précisant avoir utilisé l’argent pour « rembourser ses manquants ».
Ainsi, à la barre, la mère, confuse, explique qu’elle ignorait les procédures et croyait « bien faire ». Le ministère public rappelle que « la réussite à un concours comme celui de la police dépend de l’effort personnel » et que seuls les frais officiels versés au Trésor public sont exigibles. Le dossier est renvoyé au 10 juin 2025 pour ordre de paiement et continuation.