Congo : arrêté et remis en liberté, Kemi Seba réagit

Touré Soulémane
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Kemi Seba, Président de l'ONG Urgence Panafricanistes

Le Président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba a été interpellé lundi 31 mars 2025 par des agents de la Central Intelligence and Documentation (CID), ex-DGST, alors qu’il s’apprêtait à animer une conférence de presse sur le Franc CFA à Brazzaville. Quelques heures après, le panafricaniste a été libéré, apprend Africaho. 

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Arrêté il y a quelques heures à Brazzaville, l’activiste béninois Kemi Sema est libre de ses mouvements, apprend- Africaho. Après sa libération, le panafricaniste réagit. «Kemi Seba déjà libre après son arrestation et l’interdiction de la conférence sur le Franc cfa. Merci à nos ennemis de refaire autant de publicité sur ce thème néocolonial en nous arrêtant», a écrit le président de l’ONG Urgences Panafricanistes.

En effet, selon Alphonse Ndongo, journaliste économique et financier basé à Brazzaville, l’interpellation de Kemi Seba a empêché un échange qui aurait permis d’éclairer ses perspectives et ses prises de position controversées. Ainsi, le journaliste congolais a souligné que certains voient en lui « un agitateur politique se drapant sous le manteau du panafricanisme pour régler ses vieux comptes avec la France », tandis que d’autres le considèrent comme « un panafricaniste engagé des temps modernes, désireux de décomplexer les relations entre la France et l’Afrique », notamment face à l’influence grandissante de la Russie et de la Chine.

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Kemi Seba, un habitué des faits

Ainsi, cette arrestation marque un nouvel épisode dans le parcours mouvementé de Kemi Seba, régulièrement interpellé ou expulsé dans plusieurs pays africains en raison de ses discours radicaux sur plusieurs sujets notamment le Franc CFA. Toutefois, les autorités congolaises n’ont pas encore communiqué officiellement sur cette affaire, mais l’activiste béninois est désormais libre de ses mouvements.

Par ailleurs, rappelons que récemment, le 25 mars 2025, la cérémonie de distinction au titre de Docteur Honoris Causa à Kémi Seba par une université privée en République Démocratique du Congo avait été annulée.

Une acte des autorités congolaises qui a soulevé de nombreuses polémiques sur des questions d’ingérence étrangère. L’activiste panafricaniste avait  dénoncé une tentative de censure orchestrée par des puissances néocoloniales. Kinshasa avait justifié sa décision par des irrégularités présumées.

Ci-dessous, la réaction en visuel du panafricaniste.

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