Au Congo-Brazaville, les conseillers locaux et municipaux des douze départements étaient convoqués aux urnes dimanche 20 août pour renouveler le Sénat. Le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule 40 ans au pouvoir, va conserver sa domination sur cette institution selon les résultats encore provisoires.
Sans surprise, le parti de Denis Sassou Nguesso maintient sa large domination au Sénat au Congo-Brazaville. Le parti au pouvoir depuis 40 ans a présenté 55 candidats. Selon les résultats encore provisoires, l’ancien parti unique a remporté plus de 50 sièges sur les 72 que compte le Sénat, dont 5 des 6 postes de Brazzaville, la capitale. Il a également raflé tous les sièges des départements centre et nord du pays. Dans les départements du sud, le PCT a obtenu en moyenne 50% des résultats de ce scrutin au suffrage universel indirect.
LIRE AUSSI: Niger: « À bas la France, Non aux sanctions ! », les partisans de la junte rassemblés à Niamey et à Agadez
Plusieurs caciques du parti signent ainsi leur maintien au Sénat. On note entre autres, Pierre Ngolo, le président sortant du Sénat qui, selon nos informations, sera reconduit à son poste. A cela, s’ajoute également les anciens ministres Daniel Abibi et Serge Michel Odzocki qui restent au Sénat pour un autre mandat. Andréa Sassou Nguesso, fille du chef de l’État qui n’a pas pu se faire élire députée en 2015 et 2022 a tout de même signé son entrée au Sénat.
Au Congo-Brazaville, la constitution dispose que le président de la chambre haute du Parlement prend les rênes du pouvoir, en cas de vacance de celui-ci. Sur 151 députés, le parti de Denis Sassou Nguesso contrôle également l’Assemblée nationale avec 111 députés.