L’opérateur économique Martin Rodriguez a émis des critiques sur la coopération militaire avec le Rwanda. Il remarque que cette initiative vise à consolider le pouvoir du Président Patrice Talon sous le prétexte de menace terroriste.
De vives critiques de Martin Rodriguez sur l’appel du Président Patrice Talon à une coopération militaire avec le Rwanda. En effet, cette initiative vise, selon Martin Rodriguez, opérateur économique et opposant au pouvoir de la rupture avant tout à consolider le pouvoir de Talon sous prétexte d’une menace terroriste.
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À l’en croire, l’invitation des forces rwandaises sur le sol béninois a pour objectif de renforcer l’autorité du président. Il va loin en affirmant que l’argument de la menace terroriste n’est qu’un prétexte pour atteindre cet objectif. Malgré les progrès significatifs réalisés par le Rwanda en termes de développement depuis le génocide de 1994, le pays n’a pas une expérience notoire dans la lutte contre le djihadisme, remarque-t-il. Cela soulève des interrogations selon Martin Rodriguez : pourquoi le Président Talon chercherait-il un soutien militaire auprès d’un pays qui n’a pas d’expertise significative dans la lutte contre le terrorisme djihadiste ?
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Une proposition d’approche alternative
Martin Rodriguez propose une approche alternative pour contrer la menace terroriste. Il souligne que les problèmes socio-économiques du pays constituent une source de vulnérabilité face au recrutement djihadiste. Il affirme que les djihadistes recrutent également localement parmi les chômeurs, les frustrés et ceux qui se sentent révoltés, afin de mener leur combat. Selon lui, la solution réside dans une plus grande harmonie entre le gouvernement et le peuple. Il suggère que la lutte contre le djihadisme nécessite une complicité accrue entre l’État et les populations qui doivent être protégées.
Lutter contre le djihadisme exige une harmonie entre les populations censées être protégées et l’État. Il doit y avoir une complicité. Un peuple divisé est un peuple vulnérable, a-t-il souligné.
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L’approche de Martin Rodriguez se concentre sur la prévention du terrorisme en traitant les causes profondes de l’insatisfaction sociale et en renforçant l’unité nationale. Il met en avant la nécessité de s’attaquer aux problèmes de chômage, de frustration et de révolte, qui, selon lui, favorisent le recrutement djihadiste.