Réunis mercredi 21 mai 2025, à Cotonou, le Bénin et l’Afrique du Sud tiennent leur 3e session de la Commission mixte militaire. Cette rencontre ouvre une nouvelle page dans le renforcement de coopération sécuritaire de ses deux pays. La priorité, la lutte contre les menaces asymétriques et la consolidation de la paix sur le continent.
Cotonou abrite pendant trois jours la 3e session de la Commission mixte militaire entre le Bénin et l’Afrique du Sud. Cette rencontre bilatérale s’inscrit d’abord dans une dynamique de coopération initiée depuis la signature de l’Accord militaire entre les deux pays en 1994.
Ensuite, elle poursuit deux objectifs majeurs. Il s’agit du renforcement de la coopération militaire et du partage d’expériences dans la lutte contre les menaces asymétriques, (telles que le terrorisme, et la promotion de la paix). Ainsi, pour le Bénin, engagé dans un processus de modernisation et de professionnalisation de ses forces armées, cette collaboration revêt une importance capitale. Comme l’a souligné le Capitaine de Vaisseau Régis Ahoueya, Directeur de la Coopération militaire et des Opérations de paix, cette session vise à « faire émerger des actions concrètes au service de la coopération entre les deux pays ».
Un rôle qui rapproche les gouvernement et les peuples
La cheffe de la délégation sud-africaine, Dr Thabekile Gamede, a salué « le rôle joué par les deux pays depuis 1994 qui rapproche davantage les gouvernements et les peuples ». Elle a affirmé que « l’industrie sud-africaine de défense est capable de fournir du matériel de défense à tout le continent» et a exprimé son souhait de voir cette session déboucher sur de nouvelles pistes de collaboration, à soumettre aux ministres de tutelle respectifs.
De son côté, le Général de Brigade Abdul Back Sanni Bachabi, Directeur de cabinet du ministre béninois de la Défense nationale, a rappelé que « l’Afrique du Sud est un partenaire stratégique et inspirant du Bénin ». Il a plaidé pour une coopération structurée et évolutive, capable d’« apporter des réponses africaines aux défis africains ». Au programme des discussions, figurent notamment les besoins en formation militaire.
