L’Arménie accueillera en 2026 la 17ᵉ conférence des Nations unies sur la biodiversité. Ce choix a été fait à l’issue d’un vote des pays membres de la Convention sur la diversité biologique (CDB) en Colombie.
Les pays membres de la CDB ont eu recours au vote à bulletin secret pour départager l’Arménie et l’Azerbaïdjan, deux nations en conflit de longue date, toutes deux candidates pour accueillir la COP17. Le résultat a penché en faveur de l’Arménie, avec 65 voix contre 58, une victoire saluée par le délégué arménien, Davit Manoukian, qui a promis un sommet exemplaire et inclusif en 2026.
Les deux pays, réunis cette semaine à la COP16 à Cali, en Colombie, ont défendu leurs candidatures respectives en mettant en avant leur patrimoine naturel et leur volonté de contribuer activement à la préservation de la biodiversité. L’Azerbaïdjan, hôte de la COP29 sur le climat prévue en novembre 2024, a tenté de jouer sur son rôle de leader régional. Cependant, le choix final s’est porté sur l’Arménie.
« Le gouvernement arménien fera tout son possible pour que la COP17 soit un véritable succès. », a déclaré le représentant arménien. Pour la communauté internationale, ce rendez-vous en Arménie en 2026 sera un test décisif de l’engagement global à préserver la biodiversité et à agir en faveur d’un avenir plus durable.
Vers un bilan à mi-parcours des objectifs 2030
La COP17, programmée en 2026, représente une étape clé dans la mise en œuvre de l’ambitieux plan mondial pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030. Les États membres y feront un bilan à mi-parcours et évalueront la nécessité d’intensifier leurs efforts. Les débats à Cali ont d’ailleurs été marqués par des divergences persistantes sur les mécanismes d’évaluation, des décisions importantes devant encore être finalisées dans le cadre de la COP16.
Pour l’Arménie, ce sommet constitue une opportunité de réaffirmer son rôle dans la protection de l’environnement et de la biodiversité en Europe de l’Est et au-delà. En rappelant son expérience historique en matière de préservation de la nature, le gouvernement arménien s’engage à fournir les conditions optimales pour accueillir les délégations internationales.