Corée du Sud : destitution du président par intérim Han Duck-soo

Casimir Vodjo
Lecture : 2 min
Han Duck-soo

La crise politique s’aggrave en Corée du Sud. En effet, la destitution du président par intérim Han Duck-soo, a été votée à l’unanimité par les députés ce vendredi 27 décembre 2024.

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La tourmente politique continue de secouer la Corée du Sud. Ce vendredi, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité la destitution du président par intérim, Han Duck-soo, marquant une nouvelle escalade dans une crise institutionnelle sans précédent. « Sur les 192 députés qui ont voté, 192 ont voté pour la destitution », a annoncé le président de l’Assemblée, Woo Won-shik, sous les protestations véhémentes des députés du parti au pouvoir.

Han Duck-soo, ancien Premier ministre, est accusé d’avoir entravé l’enquête sur la tentative avortée du président déchu Yoon Suk-yeol d’imposer la loi martiale début décembre. Cette décision intervient deux semaines après le vote de destitution de Yoon Suk-yeol, dont le sort repose désormais entre les mains de la Cour constitutionnelle, qui dispose de six mois pour statuer sur sa suspension.

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Un climat politique de plus en plus tendu

Cette double destitution, une première dans l’histoire sud-coréenne, reflète un climat de tension extrême. Han Duck-soo est désormais remplacé par le ministre des Finances, Choi Sang-mok, qui devient chef de l’État par intérim. Pendant ce temps, Yoon Suk-yeol, 64 ans, fait face à une enquête pour « rébellion« , un crime passible de la peine de mort.

Les répercussions de cette instabilité politique se font déjà sentir sur l’économie. Avant même l’annonce de la destitution d’Han Duck-soo, le won sud-coréen a chuté à son niveau le plus bas en 16 ans face au dollar, témoignant des inquiétudes des investisseurs.

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