Corée du Sud : le président Yoon Suk Yeol interdit de quitter le territoire

Casimir Vodjo
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Yoon Suk-Yeol

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol se retrouve sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire national, suite à une enquête ouverte contre lui pour « rébellion ». Cette mesure intervient après sa proclamation éphémère de la loi martiale il y a six jours.

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«Oui, c’est exact», a répondu ce lundi, Bae Sang-up, un responsable des services d’immigration du ministère de la Justice, à un parlementaire qui a demandé si le président Yoon Suk Yeol avait été frappé par une interdiction de quitter le pays. Selon les autorités, cette interdiction vise à garantir que le chef de l’État reste à disposition de la justice tout au long de l’instruction.

La décision du président Yoon Suk Yeol de décréter la loi martiale avait provoqué une onde de choc dans le pays. Bien qu’elle ait été annulée, cette initiative reste vivement critiquée par l’opposition et des organisations de la société civile, qui y voient une tentative de concentration abusive du pouvoir.

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Une enquête approfondie

Cette décision, perçue comme extrême, a suscité des appels à une enquête approfondie pour déterminer si le président a agi dans le cadre de ses pouvoirs constitutionnels ou s’il a tenté de contourner les institutions.

Les partis d’opposition ont déjà annoncé leur intention de demander des comptes au gouvernement, tandis que les partisans du président appellent au respect de la présomption d’innocence. Pour le moment, Yoon Suk Yeol demeure en poste, mais son avenir politique semble compromis. L’issue de cette affaire déterminera non seulement le sort du président, mais également l’évolution des rapports entre l’exécutif et les autres institutions du pays.

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