Côte d’Ivoire: Guillaume Soro s’adresse à ses militants après un an de silence (vidéo)

Paul Danongbe
Lecture : 3 min
Guillaume Soro, Ancien premier ministre ivoirien.

L’ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, en exil depuis la fin de l’année 2019, s’est adressé à ses militants à travers une visioconférence diffusée sur ses réseaux sociaux. Sans révéler où il se trouve, l’ancien chef de la rébellion a donné des assurances sur les inquiétudes liées à son silence, avec quelques confidences sur ses projets futurs.

 

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Guillaume Soro donne des nouvelles de lui. L’ancien premier ministre ivoirien à la suite d’une enquête de Jeune Afrique sur ses nombreux lieux de résidence, ses voyages discrets et la traque policière dont il ferait l’objet dans le cadre d’un mandat d’arrêt international à son encontre, s’est affiché le jour de ses 51 ans. Dans cette vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, c’est un homme serein et confiant qui s’est expliqué sur les raisons de son silence qui a d’ailleurs inquiété ses militants et sympathisants. « Je comprends que les uns et les autres aient pu souhaiter me voir m’exprimer beaucoup plus souvent, mais ceci dit, sachez simplement que ces mois ont marqué un grand travail pour la construction de notre mouvement », a-t-il lancé.

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« Je vais bien, je circule, je tiens des réunions, je voyage »

Contrairement à la rumeur qui le dit à la recherche d’alliés et d’argent, notamment en Russie, il précise simplement qu’ « il noue des contacts et participe à des réunions privées ». Avec un ton à la limite ironisant, Guillaume Soro compare son sort à celui de Nelson Mandela, Olusegun Obasanjo, ou encore le général de Gaulle.

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Une promesse faite…

Conscient des conséquences de l’exil politique, l’opposant dit prendre la situation du bon coté. « C’est vrai, l’exil, ce n’est pas facile, mais l’exil permet à un homme politique de se forger, de réfléchir, de bâtir, de construire et ça, c’est très important », va-t-il faire savoir. Fidèle à ses ambitions politiques, l’ancien premier ministre dit vouloir « rétablir l’État de droit en Côte d’Ivoire ».

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