Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo dénonce l’arrestation d’un de ses militants

Touré Soulémane
2 min
Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d'Ivoire et président du parti PPA-CI

Laurent Gbagbo et son parti, le PPA-CI, dénoncent l’arrestation de Mamadou Zigui, un militant présenté comme cyberactiviste. Cette interpellation intervient après la diffusion d’une vidéo liée aux prochaines décisions du Conseil constitutionnel. L’opposition parle d’atteinte à la liberté d’expression.

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Le parti de Laurent Gbagbo monte au créneau suite à l’arrestation d’un de ses militants

 Mamadou Zigui a été arrêté par les forces de l’ordre dans la nuit du lundi au mardi 2 septembre 2025. Militant du PPA-CI, il aurait été interpellé à la suite d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, il appelait les Ivoiriens à se rassembler pacifiquement dans les maquis le 10 septembre, jour où le Conseil constitutionnel doit publier la liste définitive des candidats à la présidentielle.

Selon Justin Koné Katinan, président du Conseil politique et stratégique du parti, cette arrestation est injustifiée et disproportionnée. « On ne peut pas continuer de vouloir faire taire tout le monde. La base fondamentale de la démocratie, c’est le désaccord », a-t-il déclaré selon RFI.

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Le PPA-CI est-il visé par une répression politique ?

Ce n’est pas la première fois que des militants du PPA-CI sont inquiétés par la justice. Ces derniers mois, plusieurs d’entre eux ont été condamnés pour “trouble à l’ordre public” ou “atteinte à la sûreté de l’État”. Le 30 juin, le sociologue Gala Kolébi a écopé de 18 mois de prison pour diffusion de fausses nouvelles. Deux autres cadres du parti avaient également été condamnés en février.

Pour le PPA-CI, ces actions judiciaires traduisent une volonté du pouvoir de museler l’opposition à l’approche de l’élection présidentielle prévue en octobre. Alors que la tension monte à l’approche de l’échéance électorale, le PPA-CI appelle à la vigilance citoyenne et à la défense des libertés fondamentales. « Laissez les gens s’exprimer dans ce pays, c’est leur droit et c’est constitutionnel ! », martèle Koné Katinan sur le médias français.

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Soulémane Touré, journaliste béninois, diplômé des Sciences de l’Information et de la Communication (Option radio). En poste à Africaho, je dispose d'une solide expérience dans la presse en ligne. Contact whatsapp : 01 56121216 E-mail : sulassanabambitoure@gmail.com
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