Côte d’Ivoire : le prix d’achat de cacao fixé à 1800 francs CFA le kilo

Estelle Vodounnou
Lecture : 2 min
Le prix du cacao a atteint un niveau record pour les producteurs en Côte d'Ivoire

Le gouvernement ivoirien a annoncé une augmentation du prix du cacao le lundi 30 septembre 2024 à la veille de la campagne cotonnière 2024-2025. Le cacao est désormais fixé à 1 800 francs CFA le kilo, offrant aux producteurs une hausse de 20 %. 

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Le prix du cacao a atteint un niveau record pour les producteurs en Côte d’Ivoire. Les autorités ivoiriennes ont fixé un prix de 1 800 francs CFA (2,70 euros) par kilo pour l’achat de cacao aux producteurs. Cette décision, selon Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture ivoirien, s’inscrit dans un contexte de forte demande mondiale, renforçant la position du pays comme leader du marché. Elle reflète, selon l’autorité, la volonté du gouvernement à soutenir ses producteurs. Ce prix, à l’en croire, enregistre une hausse de 20 % par rapport à une précédente campagne en avril 2024 et de 80 % comparé à la grande campagne ouverte ce 1er octobre 2024. Cette augmentation s’aligne avec celle du Ghana qui a fixé le même prix pour ses producteurs. 

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En fixant un prix stable, même en période de crise, le gouvernement garantit ainsi une meilleure rentabilité pour les planteurs. La hausse actuelle, motivée par la montée continue des prix mondiaux, pourrait également encourager de nouveaux investissements dans la filière cacao, consolidant davantage la position de la Côte d’Ivoire sur le marché international.

Premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire domine le marché avec 45 % de la production globale de cacao, soit plus de 2 millions de tonnes annuelles. Le cacao représente 14 % du PIB du pays et reste une source clé de revenus pour des millions de familles ivoiriennes. Contrairement à d’autres pays producteurs comme le Cameroun, où le marché du cacao est libéralisé et donc plus exposé aux fluctuations des prix internationaux, la Côte d’Ivoire a choisi de vendre ses fèves par anticipation. Ce système permet de protéger les producteurs contre les variations imprévisibles des cours mondiaux.

 

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