Côte d’Ivoire : le “Roi du recel” arrêté par la BRI Nord à Abidjan

Casimir Vodjo
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Prison

Fin de cavale pour A. C., alias “Ablo”, figure emblématique du recel à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Après des mois d’enquête et une opération minutieuse, la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI Nord) a mis fin aux activités d’un réseau qui semait l’insécurité dans la ville.

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Surnommé “Ablo”, A. C. n’était pas un receleur ordinaire. Pendant des années, il a orchestré un vaste réseau de revente d’objets volés, devenant une figure incontournable du marché noir. Ce réseau fonctionnait selon un modèle structuré : Ablo préfinançait de jeunes cambrioleurs en leur fournissant les moyens nécessaires pour leurs forfaits nocturnes. En échange, ces derniers lui revendaient leurs butins, téléviseurs, smartphones, électroménagers, à des prix dérisoires.

Les marchandises étaient ensuite écoulées sur le marché parallèle avec une rapidité déconcertante, grâce au flair commercial d’Ablo. Son rôle dépassait celui d’un simple receleur : il était le stratège et le moteur d’un système lucratif qui nuisait à la sécurité des habitants d’Abidjan.

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Des mois d’enquête pour un coup de maître

Malgré des mois d’enquête et de multiples témoignages convergeant vers son nom, Ablo avait jusqu’ici échappé aux forces de l’ordre. Mais la détermination des agents de la BRI Nord a fini par porter ses fruits.

À l’aube de ce mardi, alors qu’Ablo s’apprêtait à poursuivre ses activités illicites, les forces de la BRI Nord ont lancé une opération ciblée qui a abouti à son arrestation. Un véritable coup de maître qui a mis un terme au règne de celui qui était considéré comme le “roi du recel”.

En attendant son procès, A. C. devra méditer sur cette réalité : “Les empires bâtis sur l’illégalité finissent toujours par s’écrouler.” Avec cette arrestation, Abidjan peut envisager des jours plus sereins.

La Police Nationale rappelle par ailleurs que cette victoire ne marque pas la fin de la lutte contre le crime organisé. D’autres enquêtes sont en cours pour démanteler les structures similaires encore actives dans la ville.

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