Côte d’Ivoire :  Pascal Affi N’guessan réagit au blocus à sa résidence

Charbel Lokossou
3 min
Pascal Affi N'Guessan, président du FPI

Dans la nuit du dimanche 12 Octobre 2025 , les forces de l’ordre ont entouré  la résidence du président du Front Popuelaire  Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan. Dans un enregistrement diffusé par Frank Bi Ballo Zoro, l’ancien Premier ministre est revenu sur cet incident. 

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Côte d’Ivoire – Blocus à la résidence de Pascal Affi N’guessan : l’ancien Premier ministre réagit

« Je suis chez moi, à la résidence. Le blocus, dont les raisons nous échappent, a duré près de deux heures avant d’être levé », a déclaré M. Affi N’guessan. « Aucune explication ne nous a été donnée. On nous a seulement interdit de sortir ou de recevoir des visiteurs. Des personnalités venues me voir et des enfants qui nous saluaient n’ont pas pu regagner leur domicile. Nous avons vécu près de quatre heures sous ce blocus », a-t-il ajouté.

L’ancien chef du gouvernement a également évoqué la question sur l’insécurité grandissante dans le pays : « Nous ne sommes pas en sécurité. Nous prenons acte de cette situation. On confie notre sécurité… à Dieu, c’est presque tout comme. »  Tout en affirmant que « si un mot d’ordre est lancé par le front commun, nous nous engageons à soutenir tous les combats pour la liberté et la démocratie dans notre pays », M. Affi N’guessan a appelé  la solidarité au sein du Front commun

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Le blocus a été levé, cependant il estime que la menace demeure :   « Pour le moment, nous sommes libres. Mais l’épée de Damoclès de l’arrestation pèse toujours sur la tête des Ivoiriens, et sur la nôtre en particulier. »

 

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Pour finir, l’ancien Premier ministre conclut en appelant à la détermination et au courage : « Il ne faut céder à la peur ni à l’intimidation. La lutte pour la liberté est longue et pleine de menaces, mais elle est incontournable. C’est une lutte pour la souveraineté, la démocratie et les droits de tous les Ivoiriens. Pour construire un pays prospère et juste, nous devons être prêts à nous battre pour que la Côte d’Ivoire soit un État de droit, où la justice est indépendante et où les droits humains sont respectés. C’est notre devoir pour nos enfants et pour l’avenir du pays. »

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