En Côte d’Ivoire, le PDCI-RDA a dévoilé 7 points de revendications à satisfaire pour la bonne tenue de l’élection présidentielle 2025. Entre autres, la démission du président de la Commission électorale indépendante (CEI).
Le plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire poursuit son plaidoyer pour une élection présidentielle transparente, libre et inclusive. Pour y arriver, le parti vient de poser sur la table du Parlement européen, sept points de revendications. En effet, le parti exige la démission du président de la Commission électorale indépendante (CEI), le magistrat Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.
La formation politique dirigée par Tidjane Thiam le « soupçonne de ne pas jouer franc-jeu » dans la conduite du processus électoral. Et pour cause, sa décision ne pas réviser les listes électorales avant la tenue du scrutin présidentiel. Par conséquent, le parti demande une recomposition de la commission électorale.
Le PDCI opposé à 4e mandat de Ouattara
Par ailleurs, le parti de l’opposition dit non à un quatrième mandat du président Alassane Ouattara. Si le Chef de l’Etat maintient le flou sur sa candidature, ses partisans estiment qu’il est le candidat naturel pour du RHDP pour cette élection. Le 2e congrès du parti, prévu pour le mois de juin à Abidjan, devrait désigner officiellement le porte-flambeau du parti au pouvoir. A cinq mois de la présidentielle d’octobre 2025, la situation politique reste tendu en Côte d’Ivoire.