Une présumée escroc, se faisant passer pour une proche de Claudine Prudencio, présidente du parti Renaissance Nationale (RN), a été placée sous mandat de dépôt dans la nuit du 8 juillet 2025. Elle est accusée d’avoir proposé de fausses nominations à des postes de responsabilité contre des transferts d’argent.
Les autorités judiciaires de Cotonou ont placé en détention provisoire une femme suspectée d’usurpation d’identité et d’escroquerie, au cœur d’un réseau frauduleux qui exploitait l’image de Claudine Prudencio. Selon les premiers éléments de l’enquête, rapporte Bip radio, la mise en cause approchait des citoyens en se présentant comme une proche de la présidente du parti Renaissance Nationale (RN), leur promettant des nominations à des postes officiels en échange de virements via mobile money.
La supercherie aurait permis à la fausse intermédiaire, et possiblement à ses complices, de soutirer de l’argent à plusieurs victimes. L’affaire a pris une tournure plus sérieuse après la plainte publique de Claudine Prudencio. Dans un communiqué daté du 12 juin 2025, l’actuel ministre conseiller à la Santé avait fermement condamné ces agissements : « Des individus mal intentionnés (…), usurpant mon nom et invoquant de fausses proximités (…) approchent des citoyens, des personnalités et même des autorités judiciaires », avait-elle dénoncé.
La mise en cause a été présentée au procureur près le tribunal de Cotonou avant d’être placée sous mandat de dépôt. D’après des sources judiciaires, elle ferait partie d’un groupe structuré dont les ramifications pourraient encore être actives. L’enquête suit son cours afin de remonter la chaîne des responsabilités et d’identifier d’éventuels complices.