Les Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis en sommet extraordinaire virtuel ce jeudi pour se pencher sur la situation politique en Guinée-Bissau après le coup d’Etat contre Umaro Sissoco Embalo.
CEDEAO : un sommet virtuel consacré à la Guinée-Bissau
La situation politique en Guinée-Bissau préoccupe les Chefs d’Etat de la CEDEAO. Ce jeudi 27 novembre, ces dirigeants ouest-africains se sont réunis en sommet extraordinaire via visioconférence. Présidée par le Sierra-léonais Julius Maada Bio, cette réunion vise à analyser la situation politique actuelle, évaluer les conséquences sur la sous-région et tirer toutes les conséquences qui s’imposent.
En effet, plusieurs dirigeants de la communauté, le Nigérian Bola Tinubu, le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Libérien Joseph Boakai, le Ghanéen John Dramani Mahama et le Cap-Verdien José Maria Neves participent à la réunion, au même titre que les présidents des commissions de la CEDEAO et de l’Union africaine.
De son côté, la Côte d’Ivoire est représentée par son Vice-président, Tiémoko Meyliet Koné et les autres Etats membres par leurs ministres des affaires étrangères. Sur les écrans partagés par l’organisation, aucune présence du président béninois Patrice Talon ni de son ministre des affaires étrangères, Shegun Bakari Adjadi.
Le général Horta N’Tam investi président de la transition
À l’issue de ce sommet extraordinaire, la CEDEAO publiera un communiqué pour rendre public sa position sur le coup d’Etat qui a emporté Umaro Sissoco Embalo. À Bissau, les choses s’accélèrent. Le général Horta N’Tam a pris les commandes du pays. Au cours d’une cérémonie ce jeudi matin à l’état-major, il a prêté serment pour une durée d’un an et devient le nouvel homme fort de ce pays instable de l’Afrique de l’Ouest.
