Coup d’État manqué en RDC : 37 personnes condamnées à mort

Casimir Vodjo
Lecture : 2 min
Coup d'Etat manqué en RDC @ RTBF

Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa a rendu son verdict dans l’affaire du coup d’Etat manqué en RDC, ce vendredi 13 septembre 2024. Au total, 37 personnes ont été condamnées à la peine de mort pour leur implication dans cette affaire. Parmi les condamnés figurent trois Américains, dont le fils de l’opposant Christian Malanga et l’expert militaire Jean-Jacques Wondo.

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La justice militaire congolaise a frappé fort ce vendredi 13 septembre, en prononçant la peine de mort à l’encontre de 37 personnes impliquées dans le coup d’État manqué du 19 mai 2023. Ce jour-là, un commando armé avait attaqué la résidence de Vital Kamerhe, alors ministre, avant de tenter de prendre d’assaut le palais de la Nation à Kinshasa. Ce coup de force était orchestré par Christian Malanga, ancien militaire et farouche opposant au régime en place. Malgré une tentative bien planifiée, l’attaque avait été repoussée par les forces loyalistes, neutralisant ainsi les insurgés.

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Le tribunal militaire a jugé les accusés pour association de malfaiteurs, attentat, terrorisme et détention illégale d’armes de guerre. Parmi les condamnés, on retrouve Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, et Jean-Jacques Wondo, un expert militaire bien connu. Ces derniers, ainsi que plusieurs autres individus, ont été reconnus coupables de complicité dans cette tentative de renversement du pouvoir.


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Outre la condamnation à mort de 37 personnes, d’autres accusés ont écopé de peines de servitude pénale, notamment 20 ans pour détention illégale d’armes de guerre. Cependant, tous n’ont pas été reconnus coupables de l’ensemble des charges portées contre eux. En effet, certaines personnes ont été relaxées, notamment en raison de l’incapacité du tribunal à prouver les accusations de terrorisme et de financement du terrorisme.

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