Le FC Barcelone et le Real Madrid s’affrontent ce samedi 26 avril à 22h en finale de la Coupe du Roi. Si les Catalans partent favoris, les Madrilènes comptent bien saisir cette occasion pour relancer une saison irrégulière. C’est pourquoi, nombreux fans du football mondial se demandent qui des deux clubs remportera t-il ce deuxième prestigieux trophée de la Liga?
La Coupe du Roi s’offre une affiche royale : un Clasico en finale. Le Barça, qui a éliminé l’Atlético de Madrid en demi-finale (4-5 score cumulé), retrouve un Real Madrid déterminé, sorti vainqueur d’un duel haletant contre la Real Sociedad (6-5 cumul). “Ce sera notre huitième finale face au Real. Nous voulons renverser l’histoire récente,” glisse Hansi Flick, le Coach blaugrana.
La dynamique est clairement en faveur des Catalans. Déjà vainqueurs du Clasico en Liga (0-4) et de la Supercoupe d’Espagne (5-2) cette saison, «le Barça semble imbattable dans les grands rendez-vous», commente Marca. Leur palmarès en Coupe du Roi le confirme : 31 titres, contre 20 pour le Real Madrid.
Mais le Barça devra composer sans son buteur phare.
Mais l’absence de Robert Lewandowski, blessé aux ischio-jambiers, est un coup dur. Avec 40 buts en 48 matchs, le Polonais était l’arme fatale du Barça. «Un coup dur dans la course au triplé», titre le média Sporza, alors que le club catalan reste engagé sur trois fronts. L’espoir repose donc sur un trio formé de Raphina, Ferran Torres et Lamine Yamal en forme et décisifs dans les derniers matchs.
Côté madrilène, Vinícius Jr, malgré des hauts et des bas, reste une menace permanente sur son aile gauche. Le Real a besoin d’un grand match de Kylian Mbappé, Vavlverde, Jude Bellingham et de l’expérience de Modrić pour faire la différence. La défense, emmenée par un Rüdiger solide, mais parfois isolé ou à la fois brouillon, devra hausser le ton.
Cette finale est bien plus qu’un trophée : c’est une question de suprématie et de fierté. “On joue pour l’histoire, pas seulement pour une coupe”, résume la jeune pépite de la masia, Pablo Martín Gavi. Avec ou sans Lewandowski, le Barça peut frapper fort. Mais attention au sursaut d’orgueil d’un Real Madrid qui compte bien se venger afin de semer la surprise désagréable aux catalans.