Coupure d’électricité en pleine révision constitutionnelle : Louis Vlavonou et le DG de la SBEE visés par un recours

Marturin ATCHA
2 min
Louis Vlavonou lors de l'adoption, samedi 15 novembre 2025 de la révision de la constitution au Bénin. @AN

Au Bénin, un juriste a saisi la Cour constitutionnelle le 19 novembre 2025 pour dénoncer la coupure d’électricité qui a interrompu les travaux de révision de la Constitution les 14 et 15 novembre à l’Assemblée nationale. Le requérant accuse le président Louis Vlavonou et le directeur général de la SBEE, Hyppolite Ebagnitchie, de manquements graves à leurs obligations constitutionnelles.

Ad imageAd image

Révision de la Constitution : Vlavonou et la SBEE trainé devant la Cour constitutionnelle

Rebondissement dans le débat de révision de la constitution ! La coupure d’électricité survenue en pleine séance plénière de l’Assemblée nationale, alors que les députés débattaient de la révision de la Constitution, continue de susciter des remous.

Pour Judicaël Glele Akpokpo, juriste et auteur du recours déposé le 19 novembre 2025, l’incident ne relève pas d’un simple aléa technique. Il estime qu’il s’agit d’un dysfonctionnement « juridiquement problématique », intervenu à un moment hautement sensible du processus législatif.

Selon BWTV, le juriste accuse le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, ainsi que le directeur général de la Société béninoise d’énergie électrique (SBEE), Hyppolite Ebagnitchie, de n’avoir mis en place aucune mesure de secours permettant d’assurer la continuité des débats. Il invoque notamment l’article 35 de la Constitution, qui exige des responsables publics « conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté ».

Lire aussi :  Législatives 2026 : aucun délai supplémentaire pour les candidatures, prévient la CENA

La Cour appelée à trancher !

Selon le requérant, la SBEE avait l’obligation constitutionnelle d’assurer sans interruption l’alimentation électrique des institutions, en particulier lors de séances déterminantes comme celle consacrée à la révision de la loi fondamentale. L’incident est vécu par des députés de l’opposition comme une entrave au bon déroulement du scrutin. Désormais, il revient à la Cour constitutionnelle est désormais appelée à trancher ce débat qui d’honneur pas le pays au delà de toute considération politique.

Partager cet articles
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *