La Cour de justice de la CEDEAO a élu lundi 14 octobre 2024, le cap-verdien Ricardo Claúdio Monteiro Gonçalves du Cap-Vert comme nouveau président.
Ricardo Gonçalves prend la présidence de la Cour de justice de la CEDEAO. Il a été élu lundi pour un mandat de deux ans le 14 octobre 2024. Il succède ainsi au juge Edward Amoako Asante, qui lui, a dirigé la Cour pendant six ans. Dans son discours inaugural, Gonçalves a mis en effet, l’accent sur l’importance du dialogue et de la responsabilité. « Nous devons favoriser un dialogue continu avec les institutions de la CEDEAO, les États membres et la société civile, tout en garantissant la prudence financière dans la gestion des fonds de l’institution », a-t-il déclaré.
Le nouveau président a également souligné la mission de la Cour, qui doit rester indépendante, fiable, efficace et accessible, réaffirmant son engagement à défendre l’État de droit et à promouvoir l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
« Préserver l’indépendance et la crédibilité de la Cour »
L’honorable juge Sengu Mohamed Koroma a été élu nouveau vice-président, remplaçant l’honorable juge Gberi-bè Ouattara. Avec l’accession de Gonçalves à la présidence, il devra faire face à des défis complexes tout en préservant l’indépendance et la crédibilité de la Cour, qui joue un rôle important dans la promotion de l’intégration régionale et le maintien de l’État de droit en Afrique de l’Ouest.
Rappelons que le Traité de la CEDEAO de 1975 a établi un mandat pour une Cour de justice chargée de trancher les différends liés à son interprétation et à son fonctionnement. La Cour est devenue opérationnelle en décembre 2000 et compte sept juges, chacun élu pour un mandat de cinq ans, sans possibilité de désignation d’un juge ressortissant du même État.