Hugues Comlan Sossoukpè est fixé sur les charges retenues à son encontre. Auditionné ce lundi 14 juillet, le journaliste est officiellement placé sous mandat de dépôt après son interpellation à Abidjan et son extradition a Cotonou.
Promoteur du média en ligne Olofofo, Hugues Comlan Sossoukpè a été auditionné ce lundi 14 juillet à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Au cours de son audition, les charges retenues à son encontre sont connues.
En effet, le journaliste est poursuivi pour « incitation à la haine et à la violence, harcèlement par voie électronique, incitation à la rébellion et apologie du terrorisme » selon Me Aboubacar Baparapé, un des conseils du journaliste. De graves accusations passibles de plusieurs années de prison. Comlan Sossoukpè dont les conditions d’arrestation en Côte d’Ivoire et d’extradition au Bénin restent floues, s’est présenté à son audition comme un citoyen togolais.
La CRIET rejette la demande de liberté provisoire
Une ligne défendue par ses avocats qui ont plaidé pour sa mise en liberté provisoire. Demande qui a été rejetée par la CRIET. Le dossier a été renvoyé en instruction et le journaliste est retourné en prison en attendant la date de son procès. Connu comme une voix critique du régime de Patrice Talon, Hugues Comlan Sossoukpè s’est réfugié au Togo depuis plusieurs années.