La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a prononcé, lundi 14 avril 2025, la relaxe de quatre douaniers impliqués dans une affaire de dédouanement irrégulier d’un camion transportant des tissus à Hillacondji. Faute de preuves probantes, le ministère public a demandé leur libération.
Poursuivis pour abus de fonctions dans une affaire de dédouanement douteux à la frontière bénino-togolaise, quatre agents des douanes, dont l’ancien chef de brigade du poste d’Hillacondji, étaient accusés de négligence dans le traitement d’un camion ayant franchi la frontière avec environ 630 balles de tissus, alors que seulement 49 avaient été déclarées.
Le lundi 14 avril 2025, le juge a rendu son verdict : une relaxe pure et simple a été prononcée en faveur de l’ex-chef de brigade et de son secrétaire en chef, tous deux détenus dans le cadre de cette affaire. Le chef de brigade adjoint et un autre douanier, poursuivis sous convocation, ont quant à eux bénéficié d’une relaxe au bénéfice du doute.
La décision du juge est allée dans le même sens que les réquisitions du ministère public. Lors de l’audience du 31 mars, le premier substitut du procureur spécial avait conclu à l’insuffisance de preuves pour établir la culpabilité des prévenus, demandant leur mise en liberté.