CRIET : deux hommes écopent de 10 ans de prison pour atteintes sexuelle sur mineures

Touré Soulémane
3 min
Cour de Répressions des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET)

Deux hommes ont été condamnés à dix ans de prison ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour des actes d’atteinte sexuelle sur des mineures à Kandi. Ces verdicts, rendus respectivement le 27 mai et le 20 novembre 2024, ont été confirmés en appel. L’information a été rendue publique ce vendredi 22 août 2025 dans une déclaration de Flore Djinou, Secrétaire Exécutive de l’Institut National de la Femme (INF).

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CRIET : 10 ans de prison pour deux agresseurs de mineures à Kandi

La première affaire concerne un homme identifié sous les initiales I.S. Selon la déclaration lue par Flore Djinou de l’INF, le lundi 17 juillet 2023, aux environs de 23 heures la victime, âgée de 11 ans, est au domicile de ses parents quand elle est rejointe par le nommé I.S, âgé de 20 ans.

Ce dernier, usant d’un stratagème, l’a enlevée “en l’informant de ce qu’il est l’émissaire de la grand-mère de la victime qui demande qu’elle vienne la voir sans délai.” Il a ensuite conduit la fillette chez lui, où il a commis des actes d’atteinte sexuelle. Condamné en première instance, il a interjeté appel. Le 2 juillet 2025, la CRIET a confirmé le premier jugement.

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La deuxième affaire implique un homme nommé K.B. Le samedi 29 juin 2024, “la victime, une mineure âgée de 12 ans, se rend en compagnie du nommé K.B., 25 ans, au domicile de ses parents”. Une fois seuls, K.B. a “maintenu la fillette de force et lui a imposé des relations sexuelles forcées”, a indiqué la Secrétaire Exécutive de l’INF. Jugé et condamné à dix ans de prison ferme le 20 novembre 2024, K.B. a lui aussi fait appel de la décision. Le 2 juillet 2025, la CRIET a maintenu la peine de dix ans de prison.

Ces deux jugements illustrent la fermeté de la justice béninoise face aux violences faites aux enfants. La vigilance demeure de mise, comme le souligne l’affaire d’I.S., dont le stratagème met en lumière les dangers potentiels pour les mineurs. Ces condamnations lourdes envoient un signal clair et renforcent le message de l’INF, qui s’est porté partie civile dans les deux cas : la protection de l’enfance est une priorité absolue.

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Soulémane Touré, journaliste béninois, diplômé des Sciences de l’Information et de la Communication (Option radio). En poste à Africaho, je dispose d'une solide expérience dans la presse en ligne. Contact whatsapp : 01 56121216 E-mail : sulassanabambitoure@gmail.com
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