La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a repris ses audiences le lundi 6 octobre 2025. Plusieurs dossiers impliquant des figures politiques et des citoyens ordinaires sont désormais programmés.
La CRIET entame donc sa rentrée sur fond de tensions judiciaires et politiques
La CRIET a rouvert ses portes cette semaine avec un agenda judiciaire chargé. Parmi les premières affaires attendues, figure celle de l’opposant Hosée Houngnibo. Poursuivi pour dénonciation calomnieuse, il connaîtra le 13 octobre la décision de la cour sur sa demande de mise en liberté provisoire. Il lui est reproché d’avoir relayé dans les médias des propos sur ses conditions de détention à la prison civile de Ouidah.
Le lendemain, Julien Kandé Kansou, militant du parti Les Démocrates, retourne à la barre. Il est poursuivi pour harcèlement par voie électronique et diffusion de fausses nouvelles. Son procès avait déjà démarré en juillet dernier.
Plusieurs autres dossiers à forte portée médiatique sont également au calendrier
Selon le point fait par Bip Radio, Louis-Philippe Houndégnon, interpellé avec son neveu en novembre 2024, reste détenu. La chambre d’appel de la CRIET a rejeté sa demande de mise en liberté provisoire. Son dossier, lié à des faits de harcèlement électronique et d’incitation à la rébellion, a été renvoyé au 20 octobre.
Autre affaire reprogrammée : celle de deux jeunes hommes accusés d’avoir escroqué un commerçant de 7 millions FCFA à l’aide d’un faux féticheur. Leur audience est fixée au 13 novembre.
D’autres dossiers restent encore en suspens
Hugues Comlan Sossoukpè, journaliste et activiste interpellé à Abidjan puis extradé vers le Bénin, demeure en détention provisoire. Aucune date n’a encore été annoncée pour son procès.
Enfin, l’affaire Richard Ouorou Boni, impliquant deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur dans une présumée affaire de corruption liée au récépissé du parti Le Libéral, reste en instruction. Les trois prévenus sont incarcérés depuis mai dernier.