CRIET: le tiktokeur Florent Mahougnon condamné à 24 mois de prison avec sursis

Casimir Vodjo
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Florent Mahougnon

Poursuivi pour harcèlement et escroquerie par voie électronique, le tiktokeur béninois Florent Mahougnon Mèkponou a été fixé sur son sort le jeudi 3 juillet 2025. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) l’a condamné à deux ans de prison avec sursis et à une amende de deux millions de francs CFA.

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C’est un verdict relativement clément qu’a rendu la CRIET dans l’affaire du tiktokeur Florent Mahougnon, poursuivi depuis juillet 2024 pour harcèlement via un système électronique et escroquerie par internet. Absent à l’audience du 3 juillet 2025, le jeune influenceur a été condamné à 24 mois de prison assortis de sursis et à une amende de deux millions FCFA.

La Cour a ordonné en effet, la confiscation de son ordinateur, mais a également demandé la restitution de ses autres effets personnels saisis au cours de l’enquête. Cette décision intervient plusieurs mois après sa remise en liberté provisoire, intervenue en mars 2025, après près de huit mois de détention préventive.

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Dans ses réquisitions prononcées en avril, le ministère public avait demandé deux ans de prison avec sursis et une amende d’un million de FCFA, en insistant sur le caractère nuisible des agissements du prévenu. Il avait également lancé une mise en garde sévère à l’endroit de Florent Mahougnon, devenu une figure controversée des réseaux sociaux pour ses propos virulents, notamment à l’encontre des forces de sécurité.

La ligne de défense de son avocat

De son côté, rapporte Libre Express, l’avocat de la défense, Me Omer Sylvain Tchiakpè, avait plaidé l’irresponsabilité pénale de son client, évoquant des troubles mentaux et des soins en cours au centre psychiatrique de Jacquot.

Les faits reprochés à Florent Mahougnon, faut-il le rappeler, remontent à juillet 2024. Il avait été interpellé par le Centre National des Investigations Numériques (CNIN), après la diffusion d’une vidéo sur TikTok dans laquelle il critiquait violemment la police républicaine. Les autorités l’ont alors poursuivi sur la base des articles 550 et 560 du Code du numérique, qui répriment le harcèlement électronique et l’escroquerie en ligne.

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