L’homme d’affaires Olivier Boko et l’ex-ministre Oswald Homéky, en détention depuis près de quatre mois, comparaîtront devant la CRIET le 21 janvier 2025. Les charges initialement retenues contre eux ont été requalifiées, selon nos dernières informations.
Après près de quatre mois de détention, Olivier Boko, homme d’affaires influent, et Oswald Homéky, ancien ministre, se prépareront à comparaître devant la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET) le mardi 21 janvier 2025. Les charges retenues contre les prévenus ont connu une évolution.
Initialement accusés d’atteinte à la sûreté de l’État et de blanchiment d’argent, les deux hommes sont désormais poursuivis pour trois infractions distinctes : « complot contre l’autorité de l’État », « corruption d’agent public » et « faux certificats ». Le chef d’accusation de « blanchiment d’argent » a été abandonné, tout comme celui d’« atteinte à la sûreté de l’État », remplacé par « complot contre l’autorité de l’État ».
Outre Olivier Boko et Oswald Homéky, quatre autres personnes sont impliquées dans cette affaire. Parmi elles figure Rock Sarè Salvin Nieri, beau-frère d’Olivier Boko, actuellement en cavale. Adjibekoun Ilélikouwa N’gbekinho Crépin, comptable, et Gbaguidi Ahotognon Déo-Gratias Corneille, gérant d’une société citée dans le dossier, font également partie des prévenus. Enfin, Sanoussi Ganiou, chauffeur d’Oswald Homéky, est accusé de « falsification d’immatriculation », selon une source proche du dossier.
Les victimes identifiées dans cette affaire sont l’État béninois et l’Agence Judiciaire du Trésor.