Le délibéré attendu ce lundi 19 mai dans l’affaire impliquant l’ancien directeur général de la Police nationale, Louis Philippe Houndégnon, n’a pas été rendu. La CRIET s’est déclarée incompétente, estimant que les faits reprochés relèvent du criminel. Le dossier est renvoyé en instruction, et la détention préventive de l’accusé est maintenue.
Ce lundi matin au siège de la CRIET, le sort de Louis Philippe Houndégnon, ancien patron de la Police nationale n’a été pas scellé comme attendu. Contre toute attente, la Cour s’est déclarée incompétente pour juger l’affaire, au motif que les faits reprochés à l’ancien patron de la police nationale béninoise sont de nature criminelle.
Par conséquent, la juridiction spéciale a donc décidé de renvoyer le dossier en instruction, invitant le Ministère public à mieux se pourvoir. Cette décision prolonge l’incertitude autour de ce dossier où Louis Philippe Houndégnon et son neveu, Camille Amoussou, sont poursuivis pour « harcèlement par le biais de moyens électroniques et incitation à la rébellion ».
Deux ans de prison requis contre Houndégnon
Au cours de la précédente audience, le parquet avait requis deux ans de prison ferme et deux millions de francs CFA d’amende contre Houndéngnon. Par contre, il a demandé la relaxe pure et simple de son coaccusé. Louis Philippe Houndégnon reste en détention après confirmation de son mandat de dépôt.