Le président du parti Le Libéral, Richard Boni Ouorou a admis, selon les déclarations du Procureur Spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), avoir remis une somme de sept millions de Franc CFA au directeur général des partis politiques et des affaires électorales du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique.
On s’en sait un peu plus sur les raisons de l’interpellation de Richard Boni Ouorou, président du Parti Le Libéral. Au cours d’un point de presse animé ce vendredi, le procureur spécial de la CRIET a donné des détails sur l’affaire d’obtention de récépissé d’existence du parti le Libéral.
Selon les mots de Mario Metonou, le directeur général des partis politiques et des affaires électorales du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique a déclaré qu’une somme de 12 millions de francs CFA lui aurait été proposée pour l’obtention du récépissé de reconnaissance officielle du parti.
Toutefois, il dit n’avoir reçu que 5 millions de francs CFA. Cette somme a été saisie au cours de la perquisition à son domicile. De son côté, Richard Boni Ouorou déclare avoir remis un total de 7 millions de francs CFA au directeur en trois versements.
Si ces faits sont avérés, ils seront poursuivis pour corruption d’agent public. Selon le procureur, la peine encourue pour ce type d’infraction est la réclusion criminelle de cinq à dix ans, assortie de peines pécuniaires et de confiscations.