William Ruto réagit aux dernières violences enregistrées au Kenya sur la crise budgétaire. Face à la presse de plusieurs médias de son pays dans la soirée du dimanche, le président s’est particulièrement montré catégorique sur les accusation sur son implication dans le décès de certains manifestants.
En réponse à la question sur s’il avait « du sang sur les mains », le président Ruto a catégoriquement nié toute implication directe, citant les rapports des agences de sécurité faisant état de 19 décès. «Je n’ai pas de sang sur les mains», assure le président William Ruto. Il a par ailleurs qualifié ces pertes de « regrettables » pour une démocratie, tout en soulignant les importants dégâts matériels et les incendies qui ont affecté plusieurs institutions publiques et privées.
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Face aux critiques sur l’opulence de son administration, le président a promis des mesures de restriction budgétaire, incluant la suspension de financements pour des postes jugés controversés, comme celui de la première dame. Ces annonces interviennent alors que la société civile évoque un bilan de morts plus élevé que celui officiellement déclaré.
Malgré ses explications, les réactions sont diverses et vives sur les réseaux sociaux, certains reprochant au président de minimiser les pertes humaines au profit des dommages matériels, et d’autres exprimant une méfiance croissante envers sa crédibilité. L’appel au dialogue national lancé par le président kenyan ce week-end n’a pas été bien reçu par plusieurs militants, signe des tensions persistantes dans le pays.