Les autorités militaires maliennes et burkinabè ont exprimé lundi 31 juillet, leur soutien et leur disponibilité à combattre auprès des putschistes au Niger. Le Burkina et le Mali ont d’ailleurs formulé une mise en garde à la CEDEAO contre sa volonté de commanditer une intervention militaire contre le Niger.
Le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP) au pouvoir au Niger peut compter sur le Mali, le Burkina Faso. Dans un communiqué conjoint, les deux pays ont clairement exprimé leur désaccord par rapport aux sanctions économiques prises par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Niger. « Les gouvernements des transitions du Burkina Faso et du Mali invitent les forces vives à se tenir prêtes et mobilisées, en vue de prêter main-forte au peuple nigérien en ces heures sombres du panafricanisme », a laissé entendre leColonel Abdoulaye Maïga.
Bamako et Ouagadougou menacent…
Dirigés depuis quelques années par les autorités militaires, le Burkina, le Mali tout comme la Guinée refusent d’appliquer les mesures prises lors des sommets extraordinaires du dimanche 30 juillet 2023. En revanche, ils apportent leur soutien au peuple nigérien et aux nouvelles autorités. En effet, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré avertissent que « toute information militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ».
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🔴#URGENT: Le #Mali et le #Burkina entreront en guerre si la #CEDEAO attaque le #Niger pic.twitter.com/9bL7WZb9wS
— Malivox.net 🇲🇱 (@malivox) July 31, 2023
Le Mali et le Burkina Faso préviennent également que « toute intervention militaire contre le Niger entrainerait un retrait du Mali et du Burkina Faso de la CEDEAO ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger ».