Mette Frederiksen frappée par un homme vendredi soir sur Kultorvet à Copenhague. L’homme a été arrêté, ont annoncé les services de la Première ministre, ajoutant que Frederiksen était « choquée par l’incident ».
La police de Copenhague a confirmé l’agression mais n’a fourni que peu de détails, se contentant de déclarer dans un communiqué publié sur X (anciennement Twitter) : « Une personne a été arrêtée dans cette affaire, qui fait actuellement l’objet d’une enquête. Pour l’instant, nous n’avons pas d’autres commentaires ou remarques à faire », a rapporté Swissinfo.
L’incident a suscité de vives réactions. Le ministre danois de l’Environnement, Magnus Heunicke, a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux: « Je dois dire que cela bouleverse ceux d’entre nous qui sont proches d’elle (…) Une telle chose ne doit pas se produire dans notre beau pays, sûr et libre. » La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a également qualifié cette agression de « révoltante ».
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Un acte condamné à l’international
Du côté judiciaire, la police danoise a annoncé que l’auteur de l’agression, un homme de 39 ans, serait entendu ce samedi par un magistrat d’un tribunal de Copenhague pour statuer sur sa détention. « Un homme de 39 ans sera traduit devant un tribunal de Copenhague pour y être interrogé« , a précisé la police dans un message sur X, ajoutant que l’audience était prévue vers 11H00 GMT.
Les réactions internationales n’ont pas tardé. Le président français, Emmanuel Macron, a condamné fermement l’agression. « L’agression dont la Première ministre danoise a été la cible est inadmissible. Je condamne fermement cet acte et adresse à Mette Frederiksen mes vœux de prompt rétablissement », a-t-il écrit dans un message sur X.
La chute: L’incident a suscité une vague de condamnations nationales et internationales, soulignant l’importance de la sécurité des dirigeants politiques et de l’intégrité démocratique.