Décès de l’opposant togolais en exil Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo

Mohamed Fousso
Lecture : 2 min
Agbéyomé Kodjo.

Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, reconnu pour sa silhouette imposante et sa voix rauque, avait commencé sa carrière politique dans les années 80 en tant que ministre. Après la conférence nationale souveraine, il avait occupé divers postes, dont celui de ministre de la Sécurité, directeur du port autonome de Lomé, président de l’Assemblée nationale, et Premier ministre. Sa demande de réformes au sein du Rassemblement du peuple togolais (RPT) auprès du président Gnassingbé Eyadema l’avait conduit à son premier exil en juin 2002.

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De retour au pays en 2005 après la mort du président Eyadema, Agbéyomé Kodjo avait créé son propre parti en 2008 et s’était présenté à l’élection présidentielle de 2010. En 2020, il avait formé une coalition baptisée “Dynamique Mgr Kpozro” avec plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, soutenue par Mgr Phillipe Fanoko Kpodzro, pour participer à la présidentielle.

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Obtenant la deuxième place avec 19,45% des voix, Agbéyomé Kodjo avait contesté les résultats, affirmant avoir remporté le scrutin, avant de se retrouver de nouveau en exil. Son décès, survenu suite à un malaise, intervient deux mois après le départ de Mgr Phillipe Fanoko Kpodzro. La disparition de cette figure politique marque une page importante de l’opposition togolaise.

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