Au Bénin, le parti de l’opposition, Les Démocrates (LD), dirigé par Thomas Boni Yayi, a porté plainte contre Aboubakar Takou, fondateur d’un site d’informations. Cette plainte intervient suite à des publications sur les réseaux sociaux, stipulant que la plupart des responsables du parti LD, étaient salariés chez l’homme d’affaires Béninois, Olivier Boko.
En début du mois d’octobre, notamment les 4 et 12, le site d’informations, ”Le Béninois Libéré” de Aboubakar Takou, aurait publié sur les réseaux sociaux, citant les responsables du parti Les Démocrates d’êtres salariés de Olivier Boko. Suite à ces publications, lundi 14 octobre, le Secrétaire National à la Communication du parti de l’opposition, Guy Mitokpè, avait dénoncé une « cabale médiatique visant à discréditer » son parti.
Face à cette situation, le parti de Boni Yayi, a, selon Bénin Web TV, engagé des poursuites judiciaires contre Aboubakar Takou. Car, pour l’avocat du parti de l’opposition, Maître Renaud Agbodjo, les propos tenus par Aboubakar Takou ont porté atteinte à l’image des Démocrates. Il fait référence à deux publications faites par le ”Béninois Libéré”.
L’intitulé des publications
En effet, la première publication indique que « l’argent de Olivier Boko fait perdre la tête aux responsables LD ». La deuxième publication est : « Scandale au sein des partis de l’opposition et de leurs ramifications à l’étranger : la plupart des responsables LD étaient salariés chez Olivier Boko ». Dans sa précédente prise de parole, Guy Mitokpè avait menacé de poursuivre en justice l’auteur de ces publications afin que la lumière soit faite sur ce sujet. « Au regard de la gravité de telles accusations, le parti Les Démocrates informe l’opinion publique nationale et internationale qu’une suite judiciaire sera donnée aux écrits », avait-il lancé.
Mais, le processus d’assignation aurait été retardé par Boni Yayi, qui avait refusé d’enclencher toute action en justice contre Takou. Cependant, les avocats du parti ont décidé de saisir la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) pour faire face à ce qu’ils perçoivent comme une « campagne médiatique diffamatoire ». Cette affaire prend ainsi, une autre tournure. Les responsables du parti de l’opposition souhaitent que la lumière soit faite sur des allégations portées à leur encontre.