Le Nigeria a annoncé des poursuites contre la plateforme américaine Meta pour le non-respect de la protection des données et sur les lois sur la protection des consommateurs et de la vie privée.
Le Nigeria a imposé une amende de 220 millions de dollars (environ 202 millions d’euros) au géant américain Meta, maison mère de Facebook et WhatsApp, pour des infractions graves aux lois sur la protection des données personnelles et des droits des consommateurs. Cette décision fait suite à une enquête approfondie de plus de trois ans, menée par la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs et la Commission nigériane de protection des données.
Selon les autorités nigérianes, Meta a commis plusieurs violations, dont le refus de permettre aux utilisateurs nigérians de choisir eux-mêmes le partage de leurs données, le transfert illicite de données personnelles hors du pays, ainsi que des abus de position dominante et des disparités de traitement. Le communiqué officiel précise que Meta a transmis une partie des informations demandées durant l’enquête, et que des échanges répétitifs ont eu lieu avec les représentants du groupe.
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Cette amende s’inscrit dans un contexte plus large de répression croissante contre les violations des données personnelles. Meta fait face à une intensification des poursuites à l’échelle mondiale, avec des démarches similaires en Afrique du Sud et des sanctions récentes de l’Union européenne pour des manquements similaires aux règles de protection des données.