Drone malien abattu : la Cédéao appelle à l’apaisement entre Alger et Bamako

Marturin ATCHA
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Bola Tinubu, Président en exercice de la CEDEAO.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a réagi aux tensions diplomatiques entre le Mali et l’Algérie suite à la destruction d’un drone des Forces armées maliennes (FAB). Dans un communiqué, l’organisation sous-régionale plaide pour un dialogue entre les deux parties.

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La destruction d’un drone des Forces armées maliennes à Tinzaouatine, près de la frontière avec l’Algérie a provoqué de vives tensions entre Alger et Bamako. Le Mali a rappelé son ambassadeur en Algérie, et en signe de réciprocité, l’Alger a rappelé son représentant à Bamako et fermé son espace aérien aux avions militaires et civils en provenance et à destination du Mali. La réponse des autorités maliennes ne s’est pas fait attendre. Bamako a pris une mesure similaire.

Au moment où ce qui est perçu comme une simple tension diplomatique entre deux voisins tend à se muer en une crise diplomatique régionale avec l’implication du Burkina Faso et du Niger, la Cédéao tire la sonnette d’alarme et plaide pour un dialogue entre les deux pays voisins.

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L’appel au dialogue de la Cédéao

Par la voix de son président de la Commission, la Cédéao a exprimé sa « profonde préoccupation face à cette situation« . « Elle lance un appel au Mali et à l’Algérie pour qu’ils désamorcent la tension, favorisent le dialogue et utilisent les mécanismes régionaux et continentaux pour régler les différends« , plaide l’organisation sous-régionale. Il faut rappeler que le Mali n’est plus membre de la Cédéao depuis le 29 janvier 2025. Reste à savoir si cet appel sera suivi par les belligérants.

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